samedi 4 octobre 2025

[présentation de mangaka n°3] : Masasumi Kakizaki

Masasumi Kakizaki
1978

 J’ai découvert Masasumi Kakizaki complètement par hasard, en attrapant un tome de Green Blood sans rien savoir de l’auteur. Et là… grosse claque. Ses planches m’ont littéralement happée : des traits d’une précision incroyable, des ombres puissantes, une mise en scène qui donne l’impression de regarder un film. C’est le genre de dessin qui te fait tourner les pages juste pour t’en prendre plein les yeux. Né en 1978 à Hokkaidō, Kakizaki commence sa carrière en 2001, mais c’est avec Rainbow, illustré sur un scénario de George Abe, qu’il se fait un vrai nom. Ce manga nous plonge dans le Japon d’après-guerre, dans un univers carcéral dur et sans fard, mais profondément humain. L’œuvre lui vaudra d’ailleurs un prix prestigieux, le Shogakukan Manga Award. Par la suite, il explore plusieurs univers, toujours marqués par son sens visuel hors norme. Hideout nous emmène dans une horreur suffocante, Bestiarius mélange gladiateurs et créatures mythiques

vendredi 3 octobre 2025

[présentation de Developpeur n°2] : Yasuhiro Wada, ou l'art de créer sa ferme

Yasuhiro Wada

(1968)                     

Né le 26 janvier 1968 à Nagasaki, au Japon, Yasuhiro Wada est un game designer et producteur japonais surtout connu comme le créateur de la série Harvest Moon (Bokujō Monogatari au Japon). Passionné par la vie à la campagne et l’idée de créer un jeu qui s’éloigne des combats traditionnels, il conçoit en 1996 le tout premier Harvest Moon sur Super Nintendo. Son objectif : proposer une expérience de jeu paisible, centrée sur la gestion d’une ferme, les relations humaines et le cycle des saisons. Ce concept inédit a inspiré de nombreux autres jeux de simulation de vie et de ferme, comme Stardew Valley. Après Harvest Moon, Wada a travaillé sur d’autres projets comme Little King’s Story (2009) et Birthdays the Beginning (2017), toujours avec l’idée d’apporter des expériences originales basées sur la créativité, la nature et la gestion plutôt que la compétition. Aujourd’hui, il reste une figure marquante du jeu vidéo japonais, reconnu pour avoir ouvert la voie à tout un genre de simulations de vie apaisantes.

[présentation de mangaka n°2] : Akira Toriyama

Hola hola, oui, je sais que pour le moment je présente des personnes très "obvious", mais d'ici plusieurs jours / semaine je vais parler de gens un peu moins connu ! Mais, je voulais rendre hommage a cet homme qui, sans son oeuvre, je me serai jamais investie sur internet

jeudi 2 octobre 2025

[BlaBla Jeux Vidéos] : Speedrun

 


Hola hola,

J'avais envie de vous parler d'une discipline de jeu vidéo qui me fascine, il s'agit donc du Speedrun. Pour les personnes ne parlant pas anglais, il s'agit d'une sorte de course de vitesse dans un jeu vidéo. C'est-à-dire, c'est le fait de finir le jeu le plus vite possible.

On pourrait croire que cette lubie est très récente. Eh bien, détrompez-vous ! Le speedrun existe depuis les années 90, bien avant l'explosion des plateformes comme Twitch et YouTube. À l’époque, les joueurs cherchaient déjà à finir leurs jeux préférés en un minimum de temps, souvent pour impressionner leurs amis ou battre les records locaux. Mais c’est vraiment avec l’essor des communautés en ligne et la montée en puissance des compétitions de jeux vidéo que le phénomène a pris une toute autre ampleur.

Le Speedrun : Une Discipline à Part Entière

Le speedrun, c'est un peu comme un sport de haut niveau, mais sans besoin de courir sur un terrain. Il faut de la précision, des réflexes de ninja, et surtout, beaucoup de patience. Imaginez : vous avez un jeu que vous connaissez par cœur, mais là, votre objectif n’est pas de vivre l’histoire, ni de découvrir chaque recoin du monde, mais plutôt de le parcourir en ligne droite, à la vitesse de l'éclair. Vous devez optimiser chaque mouvement, chaque saut, et parfois même jouer avec des glitchs (ces petits bugs dans le jeu qui permettent de gagner un temps fou).

Mais tout ça, ce n’est pas juste pour s’amuser. Non, non. Le speedrun, c’est aussi une communauté passionnée qui partage un même but : battre des records. Le fait que ces records soient constamment battus (parfois à la milliseconde près !) ajoute un peu de piquant à l’aventure. C'est un peu comme un défi sans fin, où il n'y a jamais de "fin de partie". D’ailleurs, beaucoup de speedrunners consacrent des centaines d’heures, parfois des années, à perfectionner leurs techniques et à découvrir de nouvelles failles dans leurs jeux préférés.

Une Communauté Qui Partage Tout

Et ce qui rend tout ça encore plus fou, c’est la communauté qui gravite autour du speedrun. C’est un peu comme une grande famille mondiale, où les membres échangent astuces, stratégies, et parfois même des secrets de jeu. Les forums, les vidéos tutoriels, et les streamings en direct sur des plateformes comme Twitch sont des lieux de rencontre incontournables. Quand un speedrunner enchaîne un record incroyable en direct, c’est comme si tout le monde faisait partie de l’exploit. On s’encourage, on félicite, on critique aussi parfois, mais toujours dans un esprit de camaraderie.

Comment Ça Marche Concrètement ?

Concrètement, il existe plusieurs catégories de speedrun, selon la manière dont tu choisis d'aborder le jeu. Par exemple :

  • Any% : Ici, l’objectif est simple : finir le jeu le plus vite possible, peu importe comment (et ça inclut les glitchs et autres raccourcis).

  • 100% : Pas de raccourcis ici. Pour obtenir un "100%", il faut tout faire dans le jeu : collecter tous les objets, battre tous les boss, accomplir toutes les missions secondaires… Le tout, bien sûr, en optimisant les trajets.

  • Glitchless : Comme son nom l’indique, il faut terminer le jeu sans utiliser de failles. C’est encore plus difficile, car tu dois suivre le chemin classique sans tricher.

  • Low% : Une catégorie un peu plus atypique, où il faut finir le jeu avec le moins d’éléments possible, en ne ramassant que le strict minimum.

Et tout ça, bien entendu, se fait dans une logique d’optimisation. Le moindre mouvement inutile peut coûter cher, et il n’est pas rare que les speedrunners passent des heures à répéter une séquence de quelques secondes pour la rendre parfaite.

L’Aspect Compétitif

Si tu pensais que les speedruns étaient un jeu d’enfant, détrompe-toi : c’est hyper compétitif. Les records sont constamment battus, et chaque milliseconde compte. C’est un peu comme une course où chaque joueur essaie de se surpasser. D’ailleurs, le plus souvent, un speedrun se fait en live sur des plateformes comme Twitch, où les spectateurs peuvent suivre en temps réel la progression du joueur, et parfois même l’encourager.

Et ce qui est encore plus impressionnant, c’est que les speedrunners ne jouent pas forcément aux jeux de la manière dont tu et moi on les aborderait. Parfois, un simple saut à un endroit précis ou l’utilisation d’un glitch ultra-précis peut faire une différence de plusieurs minutes. Ces techniques, souvent très techniques et difficiles à maîtriser, sont devenues la marque de fabrique des meilleurs speedrunners.

Pourquoi Ça Marche ?

Tu te demandes peut-être pourquoi on passe des heures à jouer à des jeux de cette manière ? La réponse est simple : le défi. Le speedrun est un peu comme un puzzle géant. Chaque fois qu’un record est battu, c’est un peu comme si tu venais de découvrir une nouvelle pièce de ce puzzle. La recherche constante de la perfection, l’envie de toujours aller plus vite, plus loin, plus précisément, voilà ce qui motive des milliers de joueurs dans le monde.


[BlaBla Manga n°1] : la Fin de my hero academia

 


Hola hola,
Lorsque j'ai écrit ses lignes, j'ai enfin fini les 42 tomes de My hero Academia. J'ai eu une relation un peu spéciale avec My Hero academia : pendant des années, de 2015 a 2021, je n'ai loupé aucun tome. Et après j'ai lâché. Et, un jour de juin 2025 j'ai apprit que le manga s'était terminé. Je me suis dit qu'avec les 30 tomes que j'avais, c'était l'occasion de tout rattraper et lire. Et c'est ainsi qu'en quelques mois j'ai pu tout relire. 

Alors, pour expliquer pourquoi j'ai commencé a lire : j'avais lu le premier tome au Furet du Nord a l'époque et ça m'avait plus au point que j'utilisais mon argent de poche de l'époque pour lire la suite. (oui, pour les Nordistes du coin, je faisais partie de ce genre de personne.). Et le premier truc que j'avais aimé les dessins et l'histoire de base. 

Donc les points positifs :
- Les dessins, ça peut paraître couillon de préciser ça, mais j'adore la pâte de l'artiste. 
- L'histoire qui est bien écrite, même si il y a quelques ficelles scénaristique 
- Les personnages sont touchant, même les méchants 
- Les combats sont compréhensible 

Les points négatifs :
- Je peux comprendre que la fin frustre même si je la trouve logique 
- Des fois, le manga est un peu long pour pas grand chose 
- Certains personnage sont laissé de côté. 


Bref, je voulais vous donner un petit avis sur la série. Maintenant, cette série va être remplacée par une autre pour réussir a combler ma culture sur les mangas ! En Réfléchissant bien je pense que l'appréciation du manga dépend surtout de ce que attend en terme de fin et d'interprétation du rêve de Deku. 

Peace 
(Et aimez Mirio Togata) 

mercredi 1 octobre 2025

[présentation de Developpeur n°1] : Alekseï Leonidovich Pajitnov, le papa de Tétris

Aleskeï Leonidovich Pajitnov 

(1955)

Alexeï Leonidovich Pajitnov est un ingénieur et concepteur de jeux vidéo russe, né en 1955 à Moscou. Il est mondialement connu pour avoir créé Tetris en 1984, alors qu’il travaillait à l’Académie des sciences de l’URSS. Ce puzzle-game, simple dans son principe mais extrêmement addictif, est devenu l’un des jeux les plus célèbres et influents de l’histoire du jeu vidéo. Pajitnov n’a pas pu profiter immédiatement de son invention à cause du contexte soviétique, mais plus tard, après avoir émigré aux États-Unis, il a pu récupérer les droits de son jeu. Aujourd’hui, il est reconnu comme une figure majeure de l’histoire du jeu vidéo, souvent considéré comme un pionnier du game design.

[présentation de mangaka n°1] : Osamu Tezuka

 Hola hola,

Encore une nouvelle série d'article dans ce blog. En parlant avec des personnes qui lisent un peu des mangas mais sans plus, ils connaissaient pas spécialement les mangaka derrière. Et je me dis que c'est bien de reparler des auteurs et des créateurs d'une des choses qui font partie de notre quotidien ! Et ces artistes qui ont façonner ma créativité