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mercredi 4 juin 2025

Les jeux avec des Héros normaux

 




Hola hola,

J’écris cet article un peu au pif, parce que j’ai réalisé récemment que ce qui me touche le plus dans les jeux vidéo, ce sont pas forcément les héros épiques, les élues de la prophétie ou les sauveurs du monde. Non. Ce que j’aime, c’est incarner des gens normaux. Des gens qui ont pas de superpouvoirs, pas de destin grandiose, mais juste… une vie. Pas forcément simple, mais humaine.

Parce qu’on va pas se mentir : je suis pas une héroïne dans la vraie vie. J’ai pas de destin tragique, pas d’épée magique, pas de double saut. Et du coup, ces jeux qui parlent de choses du quotidien, de galères banales ou de petits moments doux, ben ils me parlent beaucoup plus.

J’en ai sélectionné quelques-uns, des jeux où on incarne juste quelqu’un de lambda. Et franchement, ça fait du bien.

Night in the Woods

Mae Borowski, c’est une étudiante qui abandonne la fac et revient dans sa ville natale. Rien de bien fou à première vue. Mais pour moi, c’est hyper parlant. J’ai eu mon diplôme, ouais, mais j’ai aussi rage quit la compta au bout de deux ans, en mode « c’est non, je peux plus ».
Mae, elle est paumée, nostalgique, en colère parfois. Et je crois que beaucoup se reconnaissent en elle. Elle essaie juste de comprendre sa vie, ses potes, son passé. Pas de combat final ici, juste le mal de vivre.

Coffee Talk

T’es un·e barman·maid. Tu fais des boissons chaudes, tu écoutes les clients, tu tapes un brin de causette. Et c’est tout. Pas de pouvoir, pas de twist intergalactique. Juste des histoires de gens normaux, avec leurs relations foireuses, leurs rêves, leurs doutes.
C’est chill, c’est doux, et franchement ? Ça fait du bien. Tu fais partie du décor, mais t’es important·e quand même. Parce qu’écouter, c’est pas rien.

 A Short Hike

Tu fais une rando. Tu croises des gens, tu les aides, tu ramasses des trucs. Ton seul vrai objectif ? Essayer d’avoir du réseau sur ton téléphone.
Et malgré tout, tu te dépasses, tu prends ton temps, tu profites. C’est un jeu simple, mais rempli de bienveillance. Tu ressens pas le besoin d’aller sauver le monde, juste celui de te reconnecter à toi-même.

Pourquoi ça me parle plus que les épopées

Ces personnages-là, ils me ressemblent plus que les héros de JRPG en armure qui hurlent des promesses de justice.
Ils vivent des choses simples mais dures :

  • la solitude,

  • le burn-out,

  • les relations qui partent en vrille,

  • le deuil,

  • l’impression d’être paumé dans un monde trop grand.

Et franchement, avec ma vie pro, les transports, les démarches à la con, les to-do qui débordent, j’ai pas toujours le temps ni l’énergie de me lancer dans un RPG de 80 heures avec un lore tentaculaire.

Ces petits jeux « sans prétention », c’est souvent eux qui me redonnent un peu d’air.
Ils sont pas relous du tout, au contraire : ils m’aident à prendre du recul sur ce que je vis. À mettre des mots, ou au moins des émotions, sur ce que je traverse.

Conclusion : juste moi, et c’est assez

J’ai pas besoin d’incarner une déesse guerrière ou un mercenaire amnésique pour vivre une expérience marquante.
Parfois, juste marcher, parler, écouter, rater, recommencer… c’est suffisant.
Et si ça peut m’aider à mieux vivre les galères du quotidien, alors c’est pas un petit jeu. C’est un jeu puissant.