Masasumi Kakizaki1978
J’ai découvert Masasumi Kakizaki complètement par hasard, en attrapant un tome de Green Blood sans rien savoir de l’auteur. Et là… grosse claque. Ses planches m’ont littéralement happée : des traits d’une précision incroyable, des ombres puissantes, une mise en scène qui donne l’impression de regarder un film. C’est le genre de dessin qui te fait tourner les pages juste pour t’en prendre plein les yeux. Né en 1978 à Hokkaidō, Kakizaki commence sa carrière en 2001, mais c’est avec Rainbow, illustré sur un scénario de George Abe, qu’il se fait un vrai nom. Ce manga nous plonge dans le Japon d’après-guerre, dans un univers carcéral dur et sans fard, mais profondément humain. L’œuvre lui vaudra d’ailleurs un prix prestigieux, le Shogakukan Manga Award. Par la suite, il explore plusieurs univers, toujours marqués par son sens visuel hors norme. Hideout nous emmène dans une horreur suffocante, Bestiarius mélange gladiateurs et créatures mythiques
Liste de ses oeuvres
Two Tops (2001) - X-Gene (2002) - Rainbow: Nisha Rokubō no Shichinin (2002-2010) - Kansen Rettō (Infected Island, 2008) - Rainbow: Seven Men of Destiny (2009) – Hideout (2010) - Green Blood (2011-2013) - Bestiarius (2011-2018) - Fuguko no Kokkyō (2019) - The Tree of Death: Yomotsuhegui (Yomotsuhegui – Shisha no Kuni no Kajitsu, 2021-2023) – série fantastique et horrifique.

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