Hola hola,
Lorsque j'écris ces lignes : je suis en vacances. Cela faisait quelques années maintenant que je n'étais plus partie comme ça, j'ai eu ce sentiment un peu de juste débrancher mon cerveau et de visiter des endroits que je ne reverrai plus jamais après une fois partie. Et ça ma fait encore une fois penser a des jeux qui m'ont marqué et que plus jamais je n'aurai ce frison que j'ai ressenti dans ce monde dans lequel j'ai pu passer des heures et que j'ai pu laisser derrière moi en me disant "je ne fais plus parti de ce monde".
Je ne sais pas si je suis clair quand je dis ça, mais vous voyez ces monde qui n'ont plus jamais cette même saveur après y avoir rejouer et quand on arrive a la fin, on sait que ce monde n'a plus besoin de nous. Si tenté qu'ils avaient besoin de nous. Je vous ai trouvé trois jeux qui m'ont marqué dans ce sens.
1 - The legend of Zelda : Wind Waker
Je pense que s’il y a bien un jeu qui m’a laissé ce goût un peu amer de « je ne fais plus partie de ce monde », c’est Shadow of the Colossus. Dans ce jeu, tu n’as rien. Pas de village, pas d’alliés, juste ton cheval, une épée, un arc, et cette terre vide, immense, presque figée dans le temps. Et ton seul objectif, c’est de terrasser des colosses, un par un, dans l’espoir de ramener une fille à la vie. On te donne ça comme mission, sans vraiment t’expliquer les conséquences. Et tu y vas. Parce que t’as que ça à faire. Parce que c’est beau. Parce que t’y crois.
Et à chaque colosse que tu bats, y’a un truc qui pèse un peu plus lourd. Tu le ressens dans la musique, dans les silences, dans les mouvements de ton cheval quand il hésite. C’est pas une victoire. C’est juste... un pas de plus vers quelque chose que tu comprends pas encore.
Puis à la fin, quand t’as tout fait, que t’as vu ces créatures tomber une à une, t’as ce moment de silence. Ce moment où tu sais que t’as fini, mais que t’as peut-être tout gâché. Et le monde, celui que t’as traversé des heures durant, ben il se referme sur lui-même. Et toi, t’en sors. Mais pas vraiment entier.
Je sais que je peux y rejouer. Mais ce frisson-là, ce tout premier voyage dans cet endroit si vide et si vivant à la fois, je le retrouverai plus jamais. Et c’est ça qui me reste. Un monde qui ne m’attend plus.